28 may 2008

“No la quita” o “Nos la quita”


Encontramos esta pinta en una de las paredes del edificio de Ciencias Humanas en la UIS. Dice: "MAS FUERTE Q'EL AMOR POR LA LIBERTAD ES EL ODIO POR QUIEN NO LA QUITA". Hay tres grandes errores. La tilde en MÁS, La utilización de un apóstrofe en la Q, y el más raro de todos, la confusión entre "NOS LA QUITA" y "NO LA QUITA". Este último es un error oral que ahora encontramos en la escritura y que puede llevar a malos entendidos, pues, no se diferencia la negacion "NO" del sujeto "NOS". ¿O será que odian, ahora, a quien NO quita la libertad?

21 may 2008

Ontario sin amor

Voy a decirlo abiertamente: mi error es confiar demasiado en los demás. De ahí se desprenden todos mis problemas, toda mi tragedia. Siempre fui un hombre bueno, no quise hacerle mal a nadie, pagaba mis impuestos, tenía mi profesión; todo andaba bien hasta el día en que apareció aquella mujer. Esa mujer fue mi perdición. Recuerdo muy bien su cuerpo delgado, su rostro lánguido, sus ojos inescrutables tras unos lentes oscuros y, su sonrisa, su escalofriante sonrisa, sus labios violetas su diente orificado que le daba un aire de majestuosidad.

Sucedió un sábado, aquel protervo sábado cuando la invité a cenar. Al entrar al restaurante tuve muy en cuenta que notara la mesa tan costosa en la que íbamos a sentarnos. No se dio cuenta. ¡Lo peor era que se quejaba de la vista panorámica que tenía el restaurante! Horizonte desde donde se podía disfrutar la compañía de la inmensa luna que sólo se ve aquí en Ontario. No le hice caso a su comentario (gran error) y me dispuse a hacerle mi anuncio: “Sonia… cásate conmigo” Ella saltó de su asiento y me preguntó el por qué de mi petición. Yo le respondí que era porque la amaba. Volvió a sentarse y le pregunté de nuevo, ella me llevó al balcón, que sólo nuestra mesa tenía. Estaba estúpidamente enamorado. Todo lo sabía ella de mí, le había confiado mis pequeños secretos, mis perversiones, mis errores, mis debilidades… Sólo quería besarla y amarla hasta la eternidad y juro que me hubiera lanzado por el balcón si ella me lo hubiese pedido. Lo juro —Pero no lo hizo. Solo me besó y caminado hacia la salida me dijo adiós. Presintiendo, quizá, el tipo de hombre que soy.

7 may 2008

La liberté de la création poétique.



Jorge Eliécer Pacheco[1]

Quand j'ai entrepris l'étude de la poésie de Vicente Huidobro j'ai lu beaucoup de textes. Quelques-uns en faveur de sa beauté et originalité et autres contre. Le travail "El lugar de Huidobro" d'Enrique Lihn c'était un de ces textes. Lihn soutient que "c'est nécessaire voir pour première fois à Huidobro et le reconnaître au-dessus des flatteries” de sorte que on peut "le saisir dans sa réalité"
 
Ainsi donc le lecteur déduit que Lihn parlera du travail du poète, qu'il analysera ses sujets et sa façon de créer poésie, puisque, Linh cherche considérer "les caractéristiques de son écriture" Mais étonnamment il s'appuie principalement sur des sujets qui ne contribuent rien à l'œuvre littéraire du poète chilien. Il dit, par exemple : "Huidobro paraît avoir été une personne très vaniteuse", "…il a fait, dans sa jeunesse, de mauvais «trazos rubendarianos » " Évidemment ces déclarations ne contribuent rien à l'analyse de son ouvre.

Autres affirmations comme : "il manque en Huidobro l'aspiration pour trouver une forme… qu'il a autorisé à exprimer el alma de la raza en Amérique" et " le poète paraît ne pas sentir problématiquement son manque de racine nationale et continentale" font rappeler les mots de Jorge Luis Borges, qui dit:

"Siempre ocurre lo mismo, se reprocha a un poeta no haber ejecutado lo que no se propuso nunca"[2] (Diálogos, Ferrari y Borges).

C'est pour cette raison que j'affirme que c'est erroné de qualifier ou d'analyser une ouvre en dehors d'elle-même. L'œuvre poétique de Vicente Huidobro doit être observée dès sa propre théorie : "la poesía es un desafío a la razón, el único desafío que la razón puede aceptar, pues una crea su realidad en el mundo que es, y la otra en el mundo que está siendo"[3] cela explique l'indivisibilité entre expression et sa fonction créative.
Le poète doit créer un nouveau monde avec le langage. L'importance de Huidobro est dans cette déclaration qui a changé radicalement la façon d'écrire poésie. Par exemple dans son poème "Altazor" le mot "la golonchila" est une nouvelle réalité. 

“…se acerca a todo galope
Ya viene la golondrina
Ya viene la golonfina
Ya viene la golontrina
Ya viene la goloncima
Viene la golonchina
Viene la golonclima
Ya viene la golonrima…”

L'auteur cherche la musicalité et le rythme qui commence de la combinaison de deux mots objectifs à l'intérieur du vrai système de la grammaire. Il ne fait pas référence à l'hirondelle, mais à une image différente qui seulement existe dans le poème, et seulement là on peut savoir sa signification.

On pourrait dire en conséquence que le poème aura un nouvelle ordre, une logique propre et n'admettra pas de termes comparatifs. Ce langage a rénové la recherche de couvrir tous les espaces, comme un aleph, un point du monde où l'univers entier est observé. Cette nouvelle logique est plus profonde quand le langage atteint autre dimension. D'ailleurs, elle ne correspond pas à l'installation capricieuse d'un désordre ou d'autre ordre, mais à la récupération d'une "alba", c'est-à-dire, l'attitude qui conserve la surprise pour la langue dans l'homme.

Par ailleurs il est nécessaire de ne pas confondre l'idéal créationniste de Huidobro. Il ne cherche pas, comme Lihn assure[4], faire une poésie antinaturaliste, mais plutôt il lui cherche une utilité pour aider l'homme.

"No se trata de imitar la naturaleza, sino de hacer como ella; no imitar sus exteriorizaciones sino su poder exteriorizador."[5]

Ainsi il est inutile de penser que la liberté de la création de Vicente Huidobro est limitée seulement pour l'homme. Parce que son but est de trouver des images originales et nouvelles. Un bon exemple de ce but est "El manifiesto de manifiestos” ; dans cet essai il fait une forte critique à la façon de créer la poésie, il écrit:

"Dans 'El manifiesto de André Breton', Je vois comme exemples d'image beaux: 'La nuit rentre dans un sac' ou 'Dans le ruisseau il y a une chanson qui coule'
Deux images d'une banalité affreuse (…) sans être poète ces images peuvent être écrites. Je préfère beaucoup plus la mienne que vous trouverez dans 'Horizon Carré' qui dit: La nuit sort de sous les meubles"[6]

Le travail de Huidobro renouvelle l'esthétique de l'art. Quand il affirme que "Nous pouvons créer des réalités dans notre monde, dans un monde qui attend sa forme et sa propre flore" il accentue la liberté de l'homme pour créer; l'inspiration n'existe plus; maintenant la muse dort; et le poète a seulement le travail et l'imagination pour produire l'art. La poésie, dans ce cas, est plus humaine. Le poète créateur est le centre intellectuel de l'art et il a pour lui une grande responsabilité parce que "le poète n'est pas un miroir qui rend des images"

C'est le poète qui donne la vie à ce qui ne l'a pas. Il pressentira les appels des mots. Il a besoin d'être libre pour être capable de créer. Il recouvrira toutes les choses qui sont ignorées. Il comprendra que le langage non seulement est communication mais création. Comme dit Huidobro: 

"Dans toutes les choses il y a un mot interne qui les désigne. C'est le mot que le poète doit découvrir"

Cette attitude, ce schéma poétique configure la liberté de la création et le nouveau poète. Le poète qui dit les choses qui ne seraient pas dites sans lui. Un homme libre qui sent comme les mots vivent dans son intérieur.
Ce poète idéal considère la langue comme une fonction substantive. Il n’écrit "rien d’anecdotique ni de descriptif. L'émotion doit naître de la seule vertu créatrice… faire un poème comme la nature fait un arbre"

Pour conclure il est important d'insister dans l'importance d'analyser le poète dès sa propre ouvre. Les études peuvent être faites sur sa personnalité, mais sans que son travail soit évalué pour elle; afin d'éviter que sa théorie (la liberté de la création poétique) ne soit pas bien interprétée. 

Il y a en Huidobro un poète qui poursuit les choses essentielles et jamais les choses épisodiques. Grâce à lui nous pensons la façon de faire de la poésie d'autre façon. C'est pour cette raison qu'il est encore considéré (pour sa façon de faire poésie et pour son originalité) un des poètes les plus importants dans la poésie américaine du XXe siècle.
La logique absurde et ennuyeuse se casse et naît une nouvelle connaissance:

Je veux te donner une musique d'esprit
Ma musique de cette cithare plantée dans mon corps
La musique qui fait penser à l'augmentation des
Arbres. (Altazor 605)

Bibliographie :
—ESPECIALIZACION EN LITERATURA HISPANOAMERICANA, Seminario Vanguardismo Poético Hispanoamericano. Rymel Eduardo Serrano. Universidad Santo Tomas, Seccional Bucaramanga. 1997.
—EL LUGAR DE HUIDOBRO. Enrique Lihn. 1970. http://www.vicentehuidobro.uchile.cl/ensayo enrique lihn.htm (29/03/2006)




[1] Estudiante de Licenciatura en español y literatura de la Universidad Industrial de Santander, Bucaramanga. Dirección electrónica: helihezer@gmail.com
[2] Il se passe toujours la même chose, l’on fait des reproches à un poète pour ne pas avoir exécuté ce qui n'a jamais visé.
[3] La poésie est un défi à la raison, l'unique défi que la raison peut accepter, parce que l'une crée sa réalité dans le monde qui est, et l'autre dans le monde qu’elle produit.
[4] Huidobro ne fait que poésie autour des choses, pour satisfaction de son anti naturalisme illustré.
[5] Ne pas imiter la nature, mais faire comme elle; ne pas imiter ses manifestations mais sa force expressive.
[6] Les vers sont comme les originaux.